Publié dans Société

Ministère de l’Agriculture - Vers l’accès professionnel des producteurs

Publié le lundi, 28 octobre 2024

Dans le cadre de la vision du Président de la République pour l’autosuffisance alimentaire, 322 riziculteurs, représentants des paysans de l'association des producteurs de riz (FIMPAVA) dans les Régions d'Amoron'i Mania, Matsiatra-Ambony et Ihorombe, ont bénéficié de semences fournies par le ministère de l'Agriculture et de l'Elevage (MINAE), dirigé par le ministre Hajarison François Sergio. Cette dotation a été réalisée à travers le programme DEFIS (Programme de développement des filières agricoles inclusives), sous l’égide du ministère. 3.700 kilos de semences ont été distribuées dans la Commune rurale d’Ankily, District d'Ihosy.

Le riz « Mangafototra », résultat de la recherche du Centre national de recherche appliquée au développement rural (FOFIFA), a été approuvé et soutenu par le programme de travail DEFIS, financé par le Fonds international pour le développement agricole (FIDA). Il a été distribué aux agriculteurs pour l'année de production 2024-2025. Quinze mille hectares de riz seront plantés. Au cours de l’année de production 2025-2026, 375 tonnes de semences devraient être utilisées et 60.000 tonnes de paddy devraient être produits.

Pour assurer le développement de la production, le MINAE a distribué des cartes de producteurs aux agriculteurs de la Région d'Ihorombe, district d'Ihosy. L'accès au statut professionnel des producteurs est contrôlé grâce à l'utilisation de technologies informatisées, ce qui permet aux agriculteurs de bénéficier d'un accompagnement pour produire des semences, des engrais et des outils de production.

Une remise de certificats de semenciers professionnels a également été organisée pour les semenciers des trois Régions, notamment Amoron'i Mania, Matsiatra-Ambony et Ihorombe. Par ailleurs, une démonstration d'une machine repiqueuse portative, produite par le programme d'Appui au financement de l'agriculture et aux filières inclusives (AFAFI) et soutenue par le programme de travail DEFIS depuis 2020, a eu lieu. Cette machine remplace le travail de dix femmes, mais elle est utilisée par deux hommes.

« L'objectif est de faciliter le travail dans les champs, mais surtout d'augmenter le rendement, afin que les agriculteurs puissent profiter de l’autosuffisance alimentaire et vendre leurs produits, ce qui représente un grand défi fixé par le programme », a déclaré le coordonnateur national du programme DEFIS, Pierrot Serge Randriamiaritiana.

« A noter que l'utilisation de cette machine portative sera étendue tout au long du programme DEFIS pour atteindre l'autosuffisance alimentaire à Madagascar, une vision majeure fixée par le Gouvernement. Si les agriculteurs peuvent produire massivement, ils pourront aussi vendre une grande partie de leur production. Cela contribuera à l’amélioration de leur niveau de vie », a ajouté le directeur de cabinet du MINAE, représentant le ministre durant la cérémonie.

 

L.R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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